La coalition Takku Wallu Sénégal (T.W.S) : lance en vue des élections législatives du 17 novembre prochain///
La coalition Takku Wallu Sénégal (T.W.S), a été lancée, ce mercredi 26 septembre, à Dakar, en prélude aux élections législatives du 17 novembre prochain.
La coalition Takku Wallu Sénégal a été officiellement lancée en vue des élections législatives du 17 novembre 2024. Cette coalition regroupe plusieurs figures politiques importantes, dont Pape Diop de Bokk Guiss Guiss, Abdoulaye Seydou Sow, Abdou Mbow, Mamadou Massaly, Modou Diagne Fada, et Seydou Diouf, entre autres.
En effet, l’objectif principal de cette « coalition est de restaurer une gouvernance efficace et de préserver les acquis démocratiques du Sénégal. Ils souhaitent également bâtir un avenir prospère en s’inspirant des réalisations des anciens présidents Wade et Macky Sall », souligne-t-il, le député Seydou Diouf,
« Le 24 Mars 2024, notre pays a vécu un changement de régime politique porté par de nombreux espoirs de changement positif », a-t-il introduit, l’honorable Seydou Diouf, lors du lancement de la coalition Takku Wallu Sénégal, en perspective des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, ce mercredi 26 septembre, à Dakar.
Cependant, « en l’espace de six mois seulement, cet espoir se transforme en déception pour de nombreux Sénégalais », déploré-t-il, M. Diouf la gestion du nouveau régime.
« Le constat implacable des faits révèle un mode de gouvernance fait d’amateurisme et de surenchère, de confusions et de bravades, de légèretés et de méprises quant aux urgences et impératifs de l’heure », a-t-il ajouté.
« En six mois seulement, l’économie sénégalaise enregistre un net recul, au vu même des données officielles, nationales et internationales. Les principaux secteurs d’activités ont plongé dans le marasme, et risquent la faillite, du fait de mesures gouvernementales caractérisées par leur politisation excessive ».
Il estime que le « principe de la reddition des comptes, inséparable de la bonne gouvernance, est caricaturé en une sordide persécution des opposants. Des personnes sont arrêtées et interdites de voyage avant même l’ouverture d’enquêtes judiciaires. Au même moment, des ministres et Dg concernés par des enquêtes judiciaires sont maintenus à leurs postes et protégés », critique-t-il, M. Diouf le mécanisme mis en place par le nouveau régime afin de lutte contre la corruption.
A ce titre, « en six mois, le Sénégal a ainsi entamé, du fait de la mal gouvernance des nouvelles autorités, une dérive dangereuse qui exige des patriotes sincères une mobilisation sans faille (TAKKU) afin de sauver (WALLU) notre pays », déclare-t-il pour justifier le lancement de la coalition Takku Wallu, en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
« Si rien n’est fait, le Sénégal pourrait se retrouver dans des difficultés telles que nos acquis seraient gravement remis en cause, voire irrémédiablement », a-t-il laissé entendre, M. Diouf le porte-parole du jour.
Moctar Sissoko