La fédération sénégalaise de randonnée pédestre, a organisé une journée de randonnée à l’endroit des refugies du Sénégal et ceux du monde entier, ce dimanche 23 juin, à Dakar///

La fédération sénégalaise de randonnée pédestre, a organisé une journée de randonnée à l’endroit des refugies du Sénégal et ceux du monde entier, ce dimanche 23 juin, à Dakar, pour commérer la solidarité avec les refugies dans le monde. Cette randonnée pédestre a débuté à l’esplanade du monument de la renaissance de Dakar, s’est terminée à la place du souvenir sur la corniche Ouest de Dakar, est placée sous le thème « solidarité pour un monde qui accueille les personnes réfugiées ».
Cette randonnée a vu la participation des réfugies, du représentant de l’Etat ainsi que les partenaires, entre autres le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés(UNHCR), étaient tous présents lors de cette marche en guise de solidarité à l’endroit des réfugies du Sénégal et ceux du monde entier.
A l’entame de son propos, le président de la fédération sénégalaise de randonnée pédestre, Oumar Niass, « Je pense que la famille de randonnée a été élargie aujourd’hui, parce qu’on n’a jamais pensé qu’on allait marcher avec les refugies. Aujourd’hui on a fait, ils font partie de nous, pour commérer la solidarité avec les refugies dans le monde », a-t-il argué devant une foule des marcheurs, à la place du Souvenir, ce dimanche 23 juin.
Quant au président du comité des refugies du Sénégal, « en arrivant au Sénégal, au début ce n’était pas facile avec l’intégration, je me suis confronté avec des difficultés des langues tout ça. Mais avec le temps je suis rendu compte que les Sénégalais sont des personnes extraordinaires avec leurs fortes qualités. Je me suis vite intégré dans la société, puis j’ai trouvé le boulot à faire. Je trouve que si tu vis avec les Sénégalais comme ils disent la teranga, tu ne dois pas s’inquiéter », a-t-il témoigné, qui a pris la parole au nom de tous les réfugies au Sénégal lors d’une journée de randonnée, qui a été initiée par La fédération sénégalaise de randonnée pédestre en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), ce dimanche 23 juin, à Dakar.
Interpellé sur les conditions de vie des réfugiés au Sénégal
Juste des échos des satisfactions, la majorité de refugies que je les croise, me disent souvent que la manière que les Sénégalais ont les accueillis, c’est la même manière qu’ils leur partagent aussi. Les refugies d’ici ne sont pas de refugies, mais ils sont accueillis.
Les difficultés rencontrées de réfugiés au Sénégal sont entre autres :
« Le problème de bourse qui est là, la majorité d’élèves n’ont pas pu quand même continuer à cette année les études, à défaut de financement. Puis le soutien socio-psychologique qui permettra aux réfugiés d’être pleinement intègre dans la société. Nous, on a besoin d’un centre d’accueil qui pourrait vraiment aider aux refugies nouvellement venus, quand ils viennent, ils n’ont pas de lieux pour mettre tête. Pour cela beaucoup de refugies sont en dehors, mais cela met aussi en péril leur sécurité et leur santé ».
Tandis que le gouvernement du Sénégal a naturalisé plus de 400 Mauritaniens et 500 sont en cours de signature, ce qui montre que la volonté du gouvernement sénégalais a aidé les réfugies.
Il pense que le gouvernement va continuer dans la même perspective afin de trouver de mesure durable pour les réfugiés.
De son côté, le représentant du Comité national chargé de la gestion de la situation de réfugiés, rapatries et des personnes déplacées au Sénégal, colonel Amadou Niang « je voudrais saisir cette opportunité pour remercier les partenaires et la fédération sénégalaise de randonnée déjà l’organisation de cette journée, qui nous a permis de se retrouver de solidarité par rapport à cette catégorie de personnes », a-t-il fait savoir M. Niang.
Il a ajouté aussi, « notre présence pour réaffirmer l’engagement de l’Etat du Sénégal dans la protection et l’amélioration des conditions de vie des réfugiés en général, l’ensemble de réfugiés présents ici au Sénégal ».
Avant d’assurer les réfugiés, « nous sommes conscients les problèmes auxquels ils sont confrontés. L’Etat à travers le Comité national chargé de la gestion de la situation de réfugiés, rapatries et des personnes déplacées prend toutes dispositions en liaison avec Les partenaires et en liaison avec le HCR de faire en sorte que l’essentiel de leurs préoccupations soient prises en charges et résolues », promet-t-il.
Moctar Sissoko