Le Secrétaire Général adjoint de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal(CNTS), Souleymane Diallo, a présidé la cérémonie de la journée nationale dédiée à la femme domestique et gens de maison, ce dimanche 04 août, à Dakar, pour mettre l’accent sur le rôle prépondérant que ces braves femmes jouent dans les travaux ménagers dans les cites urbaines au Sénégal mais leur salaire reste à désirer.
La première édition de la journée nationale dédiée à la femme domestique et gens de maison, a été célébrée en présence de la présidente sortante des femmes de la CNTS et des militantes du SNDG ainsi que les responsables des agences de déplacement au Sénégal, sur le thème « Quelles sont les stratégies pour la formalisation des Domestiques et Gens de maison ».
Le but de la tenue de cette journée, « est de mettre l’accent sur le rôle prépondérant que ces braves femmes, venant pour la plupart des villages de l’intérieur du pays, jouent dans les travaux ménagers dans les cités urbaines », indique-t-on dans le communiqué de presse.
Effet, « elles deviennent des sujets incontournables dans l’écosystème de l’enceinte familiale au Sénégal ».
Le Syndicat National des Domestiques et Gens de maison(SNDGM) affilie à la CNTS a tenu sa première Assemblée générale(AG) sur la formalisation des Domestiques et Gens de maison lors de la première édition de la journée nationale dédiée à la femme Domestique et Gens de maison, ce dimanche 04 août, à Dakar.
Tandis que pour un contrat de travail au Sénégal, « il faut nécessairement trois éléments, à savoir la prestation de travail ; la rémunération et le lien de subordination », d’après le code du travail, ces trois éléments existent bel et bien dans les travaux des domestiques et gens de maison au Sénégal.
C’est ainsi que le contrat des domestiques reste verbal au Sénégal sans aucune garantie sociale, cela s’explique par l’absence de la volonté politique.
C’est dans ce cadre que le Syndicat national des Domestiques et Gens de maison plaide pour la formalisation du secteur des domestiques et gens de maison au Sénégal.
Contrairement à la situation actuelle, c’est pourquoi, « il nous semble opportun d’user de tous les voies et moyens tendant vers un soutien hardi à ces femmes qui subissent souvent des situations déplorables leurs patronnes », dénonce-t-on le communiqué de presse
Il a pour mission principale : d’éveil de conscience et d’encadrement pour le respect strict des droits et intérêts de cette gente féminine.

Moctar Sissoko