Les professionnels de l’assurance, en collaboration avec la Fédération sénégalaise de randonnée pédestre, a organisé une randonné, ce dimanche 30 juin, à Dakar, sur le thème « la migration vers le digital ».
Les professionnels de l’assurance migrent vers la digitalisation pour mieux révolutionner le secteur d’assurance au Sénégal. « Démarré le 28 mars dernier, avec la phase rubrique, le processus de digitalisation entamé sur l’attestation automobile sera rendu effectif, », a-t-il fait, le directeur général de l’ASS, par ailleurs président du comité informatique en charge du projet de digitalisation, Amar Kebe.
Ainsi, « nous sommes dans la phase rubrique que nous avons démarrée depuis le 28 mars. Et cette phase rubrique permet d’avoir en même temps une cohabitation des codes QR et des attestations bancaires. Mais, à partir du 1er août, nous serons dans le full digital. C’est-à-dire qu’il n’y aura plus d’attestations » a-t-il argué, le président du comité, Amar Kebe, lors d’une randonnée pédestre qui a débuté à la Place du Souvenir, s’est terminée à la Maison d’assurance sur la VDN, ce dimanche 30 juin, à Dakar.
La digitation du secteur d’assurance va connaitre de mutation profonde, c’est-à-dire l’attestation mobile qui passera du format papier vers le digital.
« Les gens recevront des Codes QR et cela sera plus facile, ce sera plus malléable et cela permettra d’atteindre plusieurs objectifs dont les trois principaux sont d’abord de pouvoir mieux nous occuper des sinistrés. Le deuxième objectif, c’est lutter contre la fraude. Ce sont les fraudes qui indisposent tout le monde. Et le troisième objectif, c’est de faciliter la collecte des données. Avec la digitalisation, nous comptons réellement entrer dans cette nouvelle ère qui nous permettra de mieux révolutionner le marché de l’assurance ».
Interpellé sur les demandes des sinistres qui déclarent les lenteurs soulignées dans le paiement, il admet que « ça, c’est ce que nous entendons très souvent mais, il faut reconnaitre qu’il y a des efforts énormes qui été faits, notamment au niveau de la législation. Par exemple aujourd’hui, il ne peut plus y avoir un accident corporel sans que la victime ne soit prise en charge automatiquement » tandis que « dans le cadre des accidents matériels, effectivement, je reconnais avec vous qu’il des efforts qui doivent être faits. Nous-mêmes au niveau de Fédération, nous faisons de l’autorégulation pour demander à tous nos collègues assureurs de jouer le jeu et c’est comme ça que nous atteindrons progressivement les étapes nécessaires pour que nos clients, nos assurés, soient bien en chargé », t-il promet, M. Kebe.
Moctar Sissoko