L’Institut Pasteur de Dakar : lance un plan de riposte régionale contre la variole du Singe///

L’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar, ont lancé un atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe, ce 26 août, à Dakar, visé à renforcer les capacités régionales pour lutter contre la variole du singe et améliorer la réponse aux épidémies dans la région.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le directeur de la Prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, en présence du directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr et du coordonnateur du hub régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Pr Thierno Baldé ainsi que les participants venant dans tous les pays de la CEDEAO et en plus du Rwanda et de la Mauritanie.
L’atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe, se tient à Dakar de lundi 26 à vendredi 30 août 2024, qui regroupe17 pays.
En effet, « Le virus de la variole du singe (Mpox), un orthopoxvirus à ADN double brin, provoque une maladie affectant l’homme et plusieurs espèces animales. Avec deux principaux clades, le clade I (plus virulent) et le clade II, le virus a récemment causé une épidémie étendue en Afrique, notamment en République Démocratique du Congo et dans les pays voisins. Le 14 août 2024, l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré l’épidémie de clade Ib comme une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC) », lit-on dans le document,
L’atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe, a pour principal objectif de contribuer à former le personnel des laboratoires de référence des 17 pays aux techniques de diagnostic moléculaire (PCR en temps réel et séquençage) du virus Mpox.
C’est dans ce sens que l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar, organisent un atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe, qui se tient à Dakar du 26 au 30 août, qui regroupe 17 pays.
« Nous avons l’institut Pasteur qui va nous aider à la détection diagnostic et les agents de santé seront davantage outillés pour prendre en charge les cas. Sur l’ensemble du territoire, toutes les régions et les districts mais également au niveau des portes d’entrée terrestres mais également les frontières maritimes au niveau du contrôle sanitaire au niveau du port sont en alerte », a-t-il declaré, le directeur de la prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe.
Quant au directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sow a déclaré que « des études avancées sont en cours pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin si l’épidémie de la variole du singe continue sa propagation ».
IL a ajouté « qu’il y a des études en cours très avancées et nous pensons que d’ici quelques temps, si l’épidémie se propage davantage, on pourra avec les partenaires, mettre un vaccin à la disposition des pays les plus à risque », a souligné Dr Abdourahmane Sow qui prend part à l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe.
Il a annoncé que la « question de la vaccination à l’étude et il y a plusieurs variants qui circulent le clade 1, le clade 2 et le clade 1B », a-t-il fait savoir, le directeur Sow lors de la cérémonie d’ouverture, ce lundi 26 août, à Dakar.
De son côté, Thierno Baldé, coordonnateur du hub régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a souligné que « 95% des cas aujourd’hui sont mentionnés sont rapportés dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et dans la zone de l’Afrique centrale », a-t-il argué le Pr Baldé.
Tandis que le 14 août 2024, le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré la flambée de la variole du singe (Mpox) comme une urgence de santé publique de portée internationale. Cette décision marque la deuxième déclaration de ce type en deux ans, soulignant l’urgence de renforcer les mesures de prévention et de surveillance à travers le monde.
Ainsi, en réponse à cette situation, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal a pris des mesures significatives pour protéger la population et se conformer aux exigences du Règlement Sanitaire International.
Moctar Sissoko