Face aux profondes mutations que traversent les universités du monde à savoir le renforcement des réseaux internationaux, compétition entre établissements en matière de recherche et d’enseignement, pression sur les financements, évolution des cadres normatifs, digitalisation des activités et accroissement des attentes sociétales pour ne citer que cela , un grand colloque du groupement international de secrétaires généraux des universités Francophones (GISGUF) est organisé, une première fois en Afrique de l’Ouest avec le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du Sénégal .
En effet, ce 22eme colloque du groupement international de secrétaires généraux des universités Francophones (GISGUF) a débuté ce Mercredi,5 Février 2020 pour prendre fin le Vendredi, 7 Février 2020 .
Présidé par le ministre sénégalais de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Mr Cheikh Omar Anne, la cérémonie d’ouverture a vu la participation de Mr le président du GISGUF Stéphane Berthet, de Mr le recteur de l’AUF ,de Mr le professeur Souleymane Bachir Diagne qui a présenté la leçon inaugurale en revisitant la situation universitaire mondiale avec de nombreux sujets de réflexion qui touchent les enjeux de développement de nos universités ….entre autres universitaires avec comme thème : « l’université en transition «
Ce 22eme colloque de Dakar a permis de revenir sur la transition des modèles de gouvernance, la transition numérique et la transition environnementale .
Ainsi, les universités innovent et mettent à profit leur plus grande interconnexion pour promouvoir de nouvelles pratiques d’apprentissage ,de nouvelles méthodes de recherche et de nouvelles méthodes de gestion.Dans le but d’avoir un équilibre toujours instable entre leur parcours parfois multi-centenaire, et leur adaptation à de nouvelles donnes sociales, culturelles, organisationnelles et budgétaires . L’évolution de la gouvernance universitaire, davantage tournée vers le new public management, participent de cette dynamique où autonomie et responsabilité s’articulent avec les héritages particuliers de l’enseignement supérieur.