Par Mouhamed Bedou Fall
En réponse au sommet mondial  de l eau ouvert lundi à Dakar (Diamniadio) , des organisations représentant de communautés considérées comme discriminés, ont planché sur les questions liées aux subsistances de pratiques à caractère esclavagiste, à l exclusion sociale basée sur la descendance et sur les souffrances aiguës de populations entières du fait d un manque criard d eau de qualité… Sous l impulsion de l eminente Professeure d histoire, Mme Penda M bow, des échanges fort intéressants  ont tenu en haleine un public particulièrement attentif et acquis  à la cause des panelistes et des personnes-ressources venues participer au débat. Dans sa communication Mr Paul ,issu de la communauté des Dalites en INDE ,à beaucoup expliqué les différents ressorts de la discrimination et; surtout la passivité ou mieux la complicité coupable de l Etat indien. Des responsables de communautés HARATINES de Mauritanie ,ont magistralement exposé les survivances esclavagistes ; mais surtout du traumatisme vécu par cette frange de la population.  Mr EBRIMA SALL , coordonnateur de TRUST AFRICA, l ong organisatrice du sommet à côté d autres structures, à beaucoup insisté  sur les enjeux liés à la disponibilité de l eau. Il denoncera  avec force la spoliation organisée de terres; donc de ressources potentielles en eau devant revenir aux populations.  Des femmes et des jeunes venus du monde rural ont aussi fait part de la terrible rareté de l eau dans leurs zones respectives. Mmes M bow et N diaye, du haut du presidium, leur ont assuré que leurs plaidoyer seront acheminés vers qui de droit pour des solutions soient trouvées afin d éradiquer cette lancinante difficulté qui n à que trop duré.