Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Samba Cor Sarr, a présidé, ce mardi 28 septembre, à Dakar, la cérémonie d’ouverture de la présentation des résultats de la recherche sur les pratiques exemplaires de planification familiale et les goulots d’étranglement dans la mise en œuvre actuelle des plans stratégiques de la PF et de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents (SRMNIA).
L’atelier national des disséminations des résultats de recherche sur les pratiques exemplaires en planification familiale au Sénégal se tient du 24 au 25 septembre, à Dakar, vise à renforcer ses efforts en matière de planification familiale et s’engage à améliorer la santé reproductive grâce à des pratiques fondées sur des données probantes.
A cet effet, « le pays s’est engagé à atteindre les Objectifs pour le Développement Durable (ODD) et s’est aligné à la nouvelle Stratégie Mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’Adolescent 2016-2030. Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) a retenu dans ses Politiques et Normes d’intensifier les stratégies et interventions à haut impact sur la mortalité infanto-juvénile et de renforcer les innovations », lit-on dans le document, dans trois (3) pays (Kenya, Sénégal et Malawi) qui ont eu des évolutions significatives pour le Taux de prévalence contraceptive et la demande en contraception moderne », indique-t-il, le directeur de cabinet du ministre de la santé, qui a présidé la cérémonie d’ouverture à la place du ministre, ce mardi 24 septembre, à Dakar.
« La rencontre de Dakar comprend des présentations de résultats significatifs de la recherche, des ateliers de groupes sur les implications de ces résultats, pour évaluer les progrès et relever les défis de la mise en œuvre de la planification familiale, des sessions collaboratives de co-construction et de conception d’une feuille de route pour intégrer les résultats de l’étude dans le plan stratégique national de PF du Sénégal et établir un consortium de partenaires pour poursuivre sa mise en œuvre en élaborant une feuille de route consensuelle et inclusive », lit-on dans le document reçu.
En partant de ce constat, que le MSAS, à travers la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant a collaboré avec différents partenaires comme Exemplars in Global Health (EGH) pour asseoir les meilleures pratiques éprouvées dans différents domaines de la santé publique, dont la Planification Familiale (PF). « Dans le cadre du programme EGH, qui est basée à Gates Ventures et qui collabore étroitement avec la Fondation Gates, l’Institut de la santé mondiale et du développement de l’Université Aga Khan (AKU), the Population Council, et The Hospital for Sick Children (SickKids), une recherche a été menée sur les pratiques exemplaires en matière de la planification familiale dans des pays (Kenya, Sénégal, Malawi, Sierra Leone, Bolivia, et Lao PDR) qui ont eu des évolutions significatives dans le domaine de la planification familiale », a-t-il fait savoir.
Cette session pour deux jours, l’objectif principal est de partager et diffuser les résultats de l’étude, d’engager les parties prenantes, y compris les représentants du MSAS, les partenaires techniques et financiers, les prestataires de soins de santé et les membres de la communauté, à contribuer à l’élaboration d’une Feuille de route pour promouvoir la santé reproductive maternelle, néonatale, infantile, infanto-juvénile et des adolescents/jeunes, sensible aux spécificités socio-économiques et culturelles du pays.
L’atelier national a vu la participation des représentants du MSAS, des directions régionales de la santé et des partenaires techniques et financiers ainsi que des ONG, des acteurs du secteur privé, des structures universitaires et d’autres partenaires clés impliqués dans les interventions de PF.

Moctar Sissoko