Le CRES : « touche 1800 ménages et 3800 individus composés de jeunes et d’adultes”, a-t-il précisé, le secrétaire exécutif du CRES, Abdoulaye Diagne///

Le Consortium pour la recherche économique et sociale(CRES), a procédé au lancement du projet, « Agir sur les environnements alimentaires pour un accès universel à des régimes alimentaires sains au Sénégal », ce mardi 01 octobre, à Dakar, pour contribuer à cette volonté d’impliquer toutes les parties prenantes du système alimentaire sénégalais afin de créer les conditions nécessaires à une mise en œuvre réussie du projet.
La cérémonie de lancement du projet de recherche intitulé “Agir sur les environnements alimentaires pour un accès universel à des régimes alimentaires sains au Sénégal”, s’est déroulé en présence du directeur de la santé de la mère et de l’enfant (DSME), Amadou Doucouré et du secrétaire exécutif du CRES ainsi que des acteurs de l’écosystème de l’alimentation du Sénégal, étaient tous présents.
Venu présider à la rencontre, le DG de la santé, Amadou Doucouré, « Agir sur les environnements alimentaires pour un accès universel à des régimes alimentaires sains au Sénégal ». Il déclare que “nous devons réfléchir sur ce que nous mangeons, faire évoluer nos habitudes de consommation, marquées encore par des pratiques culinaires inappropriées, une consommation élevée de sucre, de sel et de matières grasses, l’utilisation généralisée des bouillons et une consommation de fruits et légumes faible”, a-t-il fait savoir, le Dr Doucouré.
Le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) a signalé que sur cette question, la structure qu’il dirige a mené “une vaste enquête” au cours des “dernières années”, en partenariat notamment avec différents démembrements de l’université Cheikh Anta Diop et du ministère de la Santé.
Quant au professeur Abdoulaye Diagne, estime que cette enquête menée sur la consommation des ménages sénégalais, avec l’appui du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), “a touché 1800 ménages et 3800 individus composés de jeunes et d’adultes”, a-t-il précisé.
Il a signalé que le projet de recherche “Agir sur les environnements alimentaires pour un accès universel à des régimes alimentaires sains au Sénégal”, a pour ambition d’exploiter ces données primaires pour mieux saisir le lien entre régime alimentaire, malnutrition et environnement alimentaire dans le contexte sénégalais.
“Nous anticipons [sur le fait] que le présent atelier sera le point de départ d’un partenariat durable entre les chercheurs, les décideurs publics, les organisations de consommateurs et le secteur privé autour du thème “Souveraineté alimentaire et MNT”, a-t-il conclu, Pr Diagne.
Moctar Sissoko