LÉGISLATIVES 2022 : « L’ÉTAT DU SÉNÉGAL N’EST PAS RESPONSABLE DU RECALAGE DES LISTES DES PARTIS, COALITIONS OU MOUVEMENTS POLITIQUES’
(Par Kissouma Diédhiou)
En vertu du nombre pléthorique de partis, de coalitions de partis ou de mouvements politiques, le parrainage tout comme la caution semblent être les meilleurs moyens de filtrage pour la participation à une élection.
Or, le parrainage, en plus d’être un filtre, est inscrit dans l’arsenal juridique sénégalais.
Cependant, on est tout à fait d’accord qu’on doit parfaire ce parrainage pour le renforcement de la démocratie.
C’est pourquoi, il faut arrêter de mettre dans la tête des Sénégalais que c’est l’Etat du Sénégal qui est derrière le recalage des listes des partis politiques coalitions de partis ou mouvements dans le but d’éliminer certains dans la course pour les compétitions électorales comme on veut le laisser entendre.
En outre, certains journalistes doivent avoir la décence d’aller faire des recherches sur la situation et le mode de conquête des voix des électeurs.
En vérité, les journalistes d’un certain groupe de presse qui fustigent l’alliance YEWI/WALLU n’ont absolument rien compris dans la marche des partis, coalitions ou mouvements.
C’est pourquoi, ills doivent réinterroger l’histoire sur la question des alliances des partis politiques au Sénégal.
Rien n’est nouveau et pour un passé récent, en 2000, lorsqu’il a fallu combattre le parti socialiste aux élections présidentielles, tous les partis de l’opposition ont uni leur force autour de l’essentiel pour faire alliance avec le Parti Démocratique Sénégalais (PDS).
C’est qui a donné naissance à la première alternance du Sénégal et que tout le monde a salué
Donc, en quoi l’alliance YEWI/WALLU est-elle génante si leurs initiateurs pensent que c’est la seule voie peut imposer à l’État une cohabitation au sein de l’hémicycle.
En somme, le métier de journaliste, reste et demeure sacré. C’est ce qui fait que le journaliste, dans le traitement de information, doit être objectif et impartial.
Pour ce faire, ce n’est pas en faisant de la comédie à la télévision qu’on pense convaincre les auditeurs ou avoir de la place au soleil.
Soyons sérieux et ne dévalorisons pas cette fonction de journaliste afin que nous ne soyons pas méprisés par nos concitoyens.
L’État du Sénégal n’est nullement responsable du recalage des partis, coalitions de partis ou mouvements politiques.
Que gagné l’État à vouloir écarter des citoyens sur les joutes électorales sinon fragiliser sa démocratie. Tous ceux qui le pensent relève d’une pure invention de leur esprit.
La priorité pour les partis politiques, les coalitions de partis ou mouvements politiques, c’est de chercher a monter leur ancrage sur l’étendue du territoire national.
A cet effet, c’est malhonnête de vouloir se cacher derrière des médias pour dire des contre vérités et vouloir jeter l’anathème sur l’État dans le seul dessein de le discréditer.
Pour cela, nous devons dénoncer jusqu’à la dernière énergie cette attitude de ces politiciens aidés en cela par des journalistes véreux.
La seule bataille qu’il faut, c’est de faire en sorte qu’on ait un État fort et puissant.
Un combat politique ne se résume pas au populisme mais plutôt à son ancrage, sa présence sur le terrain, et le programme alléchant qu’on vend à ses compatriotes.
Ainsi, tous les partis, coalition s de partis ou mouvements politiques recalés n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes et se conformer aux griefs qui leur sont soulignés au lieu de se victimiser car cela ne passera pas dans la mesure où les Sénégalais sont assez mûrs et bien avertis. On ne peut plus les embarquer dans des considérations partisanes.
Pour ce faire, force restera à la loi.