LOCALES 2021 : » BBY doit préserver son hégémonie sur le plan politique » estime la CDS
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La Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) a organisé le dimanche 22 août 2021 un séminaire préparatoire des élections territoriales du 22 janvier 2022.
Après de larges concertations qui ont analysé tous les contours de cette prochaine échéance électorale, les conclusions suivantes ont été adoptées.
Considérant que les élections de janvier 2022 arrivent dans un contexte particulier marqué, entre autres, par la pandémie due à la covid-19 ;
Constatant que cette pandémie, au-delà d’impacter la totalité de l’économie mondiale, livre un décompte de plus en plus macabre, avec une mortalité et une morbidité rarement égalées dans l’histoire des temps modernes ;
Appréciant le fait que c’est dans ce même contexte d’une gravité extrême que les puissances occidentales, toujours aussi froidement égoïstes, continuent leur jeu favori de donneurs de leçons pour tenter de justifier leurs politiques agressives empêchant les autres pays d’atteindre leur plein épanouissement ;
Réalisant que la pandémie persiste en Afrique en raison du faible taux de vaccination et qu’elle a fini de mettre la plupart des économies du continent à genoux, charriant des frustrations qui débouchent souvent, comme en mars 2021 au Sénégal, sur des émeutes grosses de tous les dangers notamment dans la sous-région sahélienne en proie au djihadisme (Mali, Burkina-Faso, Niger etc.) ;
Réalisant qu’au Sénégal la situation est pleine d’incertitudes du fait d’une opposition radicale et manipulatrice, usant de terreur et adepte d’une violence verbale inédite, de surcroît prompte à surfer sur le mal-vivre des jeunes ;
Mesurant que cette opposition déroule un agenda pro-insurrectionnel quasiment à visage découvert ;
Constatant que les licenciements dans le monde du travail, la crise persistante dans les secteurs de l’Education et de la Santé, de même que les récurrents litiges fonciers ne contribuent nullement à apaiser la situation ;
Et qu’en dépit des importantes réalisations des pouvoirs publics en termes de soutien à la résilience des populations, d’initiatives pour une plus grande équité territoriale en matière de services sociaux de base et de réduction des clivages sociaux, la violence verbale et physique s’installe jusque dans les lieux de savoir (écoles, universités, etc.)
Notant que cette situation déjà délétère continue de se charger avec les alibis évoqués par l’opposition émeutière, qui, faisant feu de tout bois, n’hésite pas à brandir, aujourd’hui, le cas des primo-votants comme cheval de bataille alors qu’elle aurait pu les encadrer depuis fort longtemps et les aider à s’inscrire ;
Les séminaristes concluent qu’à l’évidence l’apaisement n’est pas encore au rendez-vous et ceci en dépit les résultats de l’Audit indépendant du fichier et de l’Evaluation du processus électoral concluant à la fiabilité de ce fichier et à la régularité du processus.
Les séminaristes jugeant que des segments importants de la majorité présidentielle, minés par leurs contradictions, ne prennent pas encore la juste mesure des dangers qui guettent le régime et le pays, ne semblant pas réaliser que les élections territoriales et législatives de 2022 constituent, quelque part, le 1er tour de l’élection présidentielle de 2024 ;
Estiment devoir dire à haute et intelligible voix, que pour la CDS, ce qui est en jeu, c’est la paix civile, la stabilité du pays et la sauvegarde des conditions propices à la mise en œuvre de politiques publiques répondant aux besoins des populations.
A cet égard, pour les camarades, si l’objectif est de préserver la paix et la stabilité dans les périodes pré-électorale, électorale et post-électorale, la majorité doit s’atteler sans tarder aux tâches suivantes :
– identifier et travailler à résorber les frustrations dans tous les secteurs (jeunesse, travail, foncier, etc.) ; c’est-à-dire œuvrer à la pacification de tous les fronts en apportant des solutions concertées et justes aux problèmes qui se posent
– parachever les travaux des commissions du dialogue national, autres que celle politique
– poursuivre sans relâche la lutte contre la pandémie, en donnant l’exemple pour le respect des mesures barrières et l’extension de la vaccination
– continuer à mettre en œuvre les politiques publiques répondant aux préoccupations des populations, à l’amélioration de leurs conditions de vie (eau, électricité, routes, assainissement, etc.)
Pour la CDS, BBY doit préserver son hégémonie sur le plan politique et donc gagner le plus de collectivités.
Or, pour gagner, une condition est impérative : l’union dans toutes les localités car autrement, il y a des risques de défaites pouvant reconfigurer les rapports de force et induire des conséquences désastreuses pour le pays.
Pour la CDS, au-delà des options politique et idéologiques, au-delà de la coalition à laquelle ses différents membres appartiennent, au-delà des partis respectifs la composant, le choix se porte et se portera toujours sur le camp de la République, de la démocratie, de la paix, de la stabilité, du progrès pour la majorité des populations.
De sorte que le mot d’ordre de la CDS, concernant les élections territoriales à venir, est :
Tout pour l’unité de BBY mais dans le respect de sa diversité !
L’intelligence de ce mot d’ordre signifie que dans toutes les localités où un candidat de la CDS offre un profil pouvant faire gagner la coalition, que cette dernière devrait accompagner cette candidature et aider à la faire triompher.
La CDS demande à ses composantes d’y travailler, de toutes leurs forces, partout, dans chaque commune et département du pays. La Confédération pour le Démocratie et le Socialisme leur assigne comme tâche préalable de renforcer leur unité, dans toutes les communes, pour que triomphe son projet, au bénéfice exclusif du Sénégal et des sénégalais !
Fait à Dakar le 22 août 2021
Pour la CDS
AJ/PADS-A, CNNO, LD, PIT-S, RTA-S, UDF/Mbooloo Mi