Ce dimanche 17 octobre 2021 ,M. Moussa Bathily responsable de la massification du Pastef à Bakel , candidat de la coalition Yewwi Askan wi dans la commune de Ballou était face à la presse à Pikine pour évoquer la situation peu reluisante de sa localité .Devant aussi des ressortissants surtout des jeunes et étudiants , il n’a pas manqué de souligner l’absence de l’Etat dans tous ses prérogatives régaliennes et se demande si réellement ils sont des sénégalais à part entière .
» Tout est urgent dans notre commune » s’est exprimé M. Moussa Bathily devant les ressortissants de Ballou ,ce dimanche 17 octobre 2021 à Pikine .Le candidat de yewwi askan wi a listé les nombreux problèmes auxquels font face les citoyens qui malgré sa position géographique stratégique, en tri jonction entre le Sénégal, le Mali et la Mauritanie, bordée par le fleuve Sénégal et la Falémé a toujours été et reste encore comme un territoire entièrement à part du Sénégal. Malgré l’apport de sa diaspora et de sa vaillante population locale qui n’a jamais rien attendu de l’état du Sénégal pour valoriser son terroir souffre aujourd’hui de plusieurs maux et devient une zone oubliée du Sénégal.Poursuivant sa réflexion il cite les infrastructures Socio de base (école, poste de santé , forage, mosquée) qui sont construites par la diaspora à coût de millions de FCFA et ces projets rencontrent des obstacles administratifs.En ce qui concerne l’etat civil,depuis les indépendances, jusqu’à aujourd’hui chez nous, nous avons des apatrides, parce qu’un enfant nait et grandit sans avoir un extrait de naissance. Nos organisons jusqu’à présent des audiences foraines parce qu’un enfant peut étudier jusqu’en classe de CM2 et se voir refuser de passer son examen d’entrée en 6ème pour absence d’extrait de naissance.Des centaines de personnes n’arrivent pas à avoir aujourd’hui une CNI du fait qu’ils ont des extraits avec des numéros déjà détenus par d’autres ou qui ne sont même pas dans les registres a t-il ajouté
L’Éducation aussi a été évoquée et il note l’absence de case des tout petits et donc négligence de la petite enfance, absence de bibliothèques dans nos écoles, manque de diversité dans le choix des branches d’étude dans nos collèges et lycées surtout pour les matières scientifiques résultats des courses tout nos étudiants sont soit orientés à la faculté des lettres ou la faseg encore qu’on a pas de professeurs d’économie dans nos lycées ce qui fait que nos étudiants viennent avec un retard énorme par rapport à leurs camarades dans cette faculté et la fracture numérique ne favorise pas les choses.Nous sommes dans un monde interconnecté donc de l’informatique mais le drame est que nous n’avons même pas de salles informatique dans nos écoles, conséquence, les étudiants passionnés par cette branche sont obligés de se rabattre sur les écoles privées ici à Dakar.
Sur les problemes de santé publique M. Bathily constate que la santé malade est aux agonies. Le plateau médical est quasi inexistant1, le manque de personnels qualifiés, absence totale de specialistes comme les gynécologues, dentiste et « but not least ‘une absence de pharmacie de référence, la plupart de nos ordonnances sont achetées à Bakel voir Dakar a t-il indiqué sans compter que les malades sont systématiquement acheminés à Bakel, Ourossogui ou Dakar et qui dit acheminer, dit route ce qui nous amène à la problématique du désenclavement car les villages comme debecoule, amadji et gangala ne disposent pas de poste de santé .les autres villages paient leur infirmier (comme dedji et sebou ) depuis plus de 7 ans .Le responsable de Pastef propose de relever le niveau du plateau sanitaire,renforcer les capacités des comités de santé , (formation) pour une bonne gestion des ressources financières, mettre en place un comité d’accueille pour orienter les malades,.subventionner les structures de santé afin de faciliter la prise en charge des cas sociaux et la gratuité de certains médicaments.
Pour la sécurité ,le faible effectif voir l’absence totale de forces de sécurité dans la quasi-totalité des villages combinée au manque de moyens logistiques causant une insécurité des personnes et des biens dans une zone frontalière très sensible.Les attaques et les cambriolages répétés des boutiques et magasins hantent toujours le sommeil des populations.La présence de moto taxis, qui pour la plupart sont conduites par de très jeunes garçons sans permis, ni expérience sont à l’origine de beaucoup d’accidents.
Aujourd’hui, la présence « d’une police municipale » en concertation avec les chefs de village s’avère être la seule solution pour assurer la sécurité dans la commune.
– Les noyades répétées dues au fait que les pirogues restent le seul moyen de transport durant la saison des pluies avec une absence de gilets de sauvetage font aujourd’hui parties du quotidien des populations.
– L’absence d’agents des eaux et forêts et de sapeurs-pompiers dans une zone où les feux de brousse sont fréquentes
Absence totale de route:
il faut le désenclavement pour un développement
cette zone est coupée du monde en période hivernale avec l’état désastreux des routes, aucune piste facilitant le déplacement entre ces différents villages ,
Ya pas de pistes de production ,les routes sont impraticables.
Absence totale de ponts dans une localité où la quasi-totalité des villages sont entre-coupés par des marigots
Agriculture:
l’agriculture peut être faite durant toute l’année car aujourd’hui bcp de jeunes s’activent dans la culture du piment . Mais avec les moyens qui manquent et l’insouciance de l’État à améliorer les conditions de la population de la zone l’agriculture boite ici alors que bcp de famille peuvent bien se sortir de la misère avec cela
Les problèmes de l’agriculture dans la commune de Ballou.
* Manque de matériels agricole, et logistique
* Absence de magasins de stockage.
* Structuration, Formation, et subvention des GIE.
* Transformation des produits.
* manque de coopératives pour l’accès au marché régional.
Sur Élevage grande échelle ,il tend à disparaître, ce qui cause aujourd’hui un déficit alimentaire, manque de viande, absence de poissons
la zone peul détient le grand nombre de cheptel de la commune de Ballou . dedji et gangala seul peuvent approvisionner l’ensemble de la commune en lait et viande si l’accompagnement se fait . Le manque de moyens et l’absence d’innovations font que l’élevage se fait tjrs de manière traditionnelle .
le lait obtenue sert à nourrir la famille alors que des milliers de litres peuvent être produites le cuire est jeté , les animaux meurent durant la saison sèches . avoir une unité de transformation du lait pourrait ajouter un plus value à la communauté et ne pas dépendre du lait importé .
Sur Le transport :l’absence de gares routière, et du bus comme Sénégal dem dik
Sur l’approvisionnement en eau potable , les populations sont obligée de se rabattre rabattre sur les puits… Avec l’exemple du village d’Aroundou où l’eau du château n’est utilisée que pour la lessive mais impropre à la consommation,Absence de château d’eau d’ans le village de Gangala
Pour Électricité : sur onze villages, zone B Pas d’électricité en dehors de sebou L’électricité est devenu aujourd’hui un luxe dans la commune. Avec les coupures intempestives , la population s’est résolu à se rabattre sur les projets de lampadaires solaires, qu’elle finance elle même pour assurer l’éclairage publique et le dernier en date est celui de Aroundou dont la mise en place des poteaux est en cours. Les coupures loin d’être passagères peuvent durer des jours et notre dernière sortie dans la presse pour dénoncer cet état de fait et exiger le retour de l’électricité à la suite d’une coupure de plus d’une semaine ne fait que confirmer le manque de sérieux et de considération des autorités de la Senelec pour cette population.
Ce manque de sérieux se manifeste jusque dans la périodicité de la délivrance des factures
(Quand il y a une panne dans les réseaux, il faudra attendre des jours pour que les techniciens de Tamba 250km ou de Kaolack (400km) nous viennent au secours)
Défaillance du réseau de communication :
avoir une bonne connexion est un luxe chez nous. Tu es obligé d’enlever ton téléphone du mode réseau automatique si tu veux communiquer sous peine de tomber sur un réseau malien ou MauritanienA propos de la politique de jeunesse ,pas d’emploi pour les jeunes ,pas de financement pour la jeunesse ni pour les femmes.
Les ressortissants présents ont salué l’engagement de Moussa Bathily qui grasse à lui les médiats s’intéressent à la commune de Ballou en particulier et le département de Bakel en général .Ils demeurent convaincus que le parti de Sonko a les solutions idoines et qu’ils feront de la politique autrement .