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Home›Actualités›REPRISE DES ENSEIGNEMENTS : Serigne Bakher THIAM En service à l’IEF de Gossas ecrit au ministre Mamadou Talla

REPRISE DES ENSEIGNEMENTS : Serigne Bakher THIAM En service à l’IEF de Gossas ecrit au ministre Mamadou Talla

By admin
juin 5, 2020
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Lettre ouverte au Ministre de l’Education Nationale
Monsieur Le Ministre,
Mieux vaut tard que jamais. C’est dans les moments difficiles que les décisions courageusement prises et assumées font la marque des grandes nations.
Ainsi au vu de la situation actuelle marquée par le report de l’ouverture des classes prévue le 2 juin 2020 par le Président de la République, après sa fermeture depuis le 21 mars 2020 suite à la l’apparition du corana virus au Sénégal, l’urgence de trouver une solution de sortie de crise devient de plus en plus prégnante pour tous les acteurs de l’école.
Ainsi, dans cette perspective de prospection d’idées, trois scénarios nous viennent à l’esprit. Ils ne seront pas exempts de manquements, nous en sommes conscients, mais c’est la complexité de la situation qui l’exige. Ces scénarios sont les suivants :
I. Une année validée par un système de passage généralisé du côté des classes intermédiaires en tenant compte des moyennes obtenues au premier trimestre pour l’élémentaire (seulement pour les classes de consolidation CP, CE2)et premier semestre pour le moyen secondaire, une reprise des cours pour les classes d’examens dès le 8 juin sur toute l’étendue du territoire nationale.
II. Une fermeture des classes dès maintenant avec une année validée, un passage généralisé pour tous les élèves ayant obtenus la moyenne au premier trimestre pour l’élémentaire et premier semestre pour le moyen secondaire, y compris les candidats au CFEE et au BFEM, et un seul examen sera organisé (le Bac)
III. Une année blanche avec un redoublement général.
I/ Pour le premier cas, l’atout est que l’Etat va sauver son image. Car un convoyage des enseignants jusqu’à leur lieu de travail sanctionné par une non reprise des cours, serait un signe de tâtonnement sans précédent et un aveu d’échec. Il est clair que les dommages du côté sanitaire sont grands, mais c’est un risque à prendre. De toute façon, en décidant de charrier les enseignants dans tous les coins du Sénégal, l’Etat savait que d’une zone endémique à une autre, les risques de propagation du virus à grande échelle étaient certains. Quand le vin est tiré, il faut le boire. Car, apprendre à vivre avec le virus, requiert de sortir de son terrier et de l’affronter dans les lieux de travail tout court. Donc quel que soit le nombre de cas positifs signalés du côté des inspecteurs, des enseignants et des élèves, l’Etat doit ne pas verser dans la peur et se doit de suivre sa logique jusqu’au bout. Un dispositif d’accompagnement doit être mis en place pour la prise en charge sanitaire mais l’existence de cas de malade ne doit, en aucune manière, être un frein au bon déroulement des enseignements apprentissages. Cependant, il est impératif que tout le dispositif opérationnel édicté par le protocole du Ministère de la santé soit respecté et mis en place avant la date fixée. Des tests réguliers et un accompagnement sanitaire devront être opérés par les services de santé in situ. Seuls les cas graves devraient être évacués dans les hôpitaux.
Dans ce cas de figure, le calendrier des examens peut être maintenu. Et toutes les conséquences devraient être assumées stoïquement.
II/ Une fermeture des classes avec un passage des élèves en classe supérieure au regard de leur moyenne du premier trimestre ou semestre respectivement pour l’élémentaire ou le moyen secondaire, sauf pour les candidats au Bac qui pourront poursuivre les cours et faire leur examen s’ils le désirent ou simplement s’inscrire dans une session de remplacement en octobre. Mais, ils n’auront
pas droit aux cours présentiels. A la place, ils auront des cours polycopiés avec possibilité d’inter agir avec leurs professeurs via Watsapp.
Il faut reconnaitre que dans ce cas, l’Etat s’expose aux critiques des syndicats car il aura déplacé les enseignants et dépensé beaucoup d’argent pour rien. Mais c’est le prix à payer parce que les bénéfices engrangés seront énormes. D’abord les risques de contamination seront évacués, ensuite l’année pourra être valide, car elle l’est déjà aux deux tiers. Puisque c’est seulement à une semaine de la prise des fêtes sanctionnant la fin du deuxième trimestre que le chef de l’Etat avait pris la décision de fermer temporairement l’école. Même s’il y’a quelques mouvements d’humeur, cela n’a pas trop impacté sur les cours et les compositions du premier trimestre. Donc logiquement, l’année ne peut être que valide. Maintenant, avec le contexte particulier, les candidats au CFEE et au BFEM passeront en classe supérieure au même titre que tous les élèves des classes intermédiaires au vu de leur moyenne de classe, avec un mois de renforcement pédagogique ciblé sur les ressources indispensables à la maitrise des compétences en latence. Une ouverture des classes, prévue pour le 15 septembre devrait permettre de démarrer les acquisitions au plus tard le 15 octobre si tout va bien.
Pour les classes de terminales, les élèves sont assez grands et responsables pour suivre à la lettre les recommandations. Pour ces derniers qui opteront pour les cours présentiels, le risque est là, mais il faut opérer un choix. Et comme dans le premier cas, toutes les dispositions liées aux recommandations du Ministère de la santé doivent être prises avant le démarrage des cours. Avec toutefois un accompagnement et une prise en charge de tout cas suspect in situ sans interruption des cours. Ensuite l’examen du Bac se déroulera à la date déjà indiquée.
III/ Une année blanche avec un redoublement généralisé est aussi possible.
Cependant ça sera une pure catastrophe. Car sans cours, sans examen, ce serait un énorme gâchis, quand on apprécie à sa juste valeur (coût/efficacité/efficience), tous les efforts consentis par l’Etat, les bailleurs, les parents, et les élèves ; pendant deux trimestres ; et qui risquent d’être vains. L’Etat aura fini de faire preuve de son incapacité car les causes ne seront pas à chercher cette fois ci du côté des autres acteurs que sont les élèves, les enseignants, les inspecteurs…
En définitive, il faudra convenir que la covid 19 n’a pas encore dit son dernier mot. Car il semble que les plus experts des agents habilités à se prononcer en la matière à savoir ceux de la santé, ne peuvent prédire exactement le bout du tunnel quant à cette épidémie. Donc toute logique prenant en compte cette option d’année blanche devrait nous pousser à continuer d’envisager une société sénégalaise sans école pour une longue durée. Dès lors, le caractère passif de cette dernière devrait objectivement nous amener à l’écarter. Alors, le Ministère de l’Education pourra exposer les deux options restantes aux experts du Ministère de la santé. Après avis, l’idée retenue, ou n’importe laquelle qui sera proposée par une tierce et retenue définitivement par le MEN devra faire l’objet d’une application immédiate.
Car le temps fugitif, suit son cours. Pour le moment, Il semble être en accord avec la pandémie de la covid 19, il ne nous attend pas.
IEE Serigne Bakher THIAM
En service à l’IEF de Gossas.

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