SANTE PUBLIQUE: LE SUTSAS PRONE UNE REGULARISATION ADMINISTRATIVE DES TECHNICIENS SUPÉRIEURS
PAR IBRAHIMA DIA
Notre redaction a recu ce lundi 29 mars 2021 une déclaration du SUTSAS dans laquelle les camarades du secretaire general Mballo Dia Thiam souhaitent une régularisation de la situation administrative des Techniciens supérieurs de santé la lutte continue !
Nonobstant la discrimination sur l’allongement de l’âge de la retraite à 65 ans et la non application du décret portant statut du personnel des Établissements publics de santé (EPS), l’ordre National des Sages-femmes en rade, la précarisation des fonctions par de sempiternels contrats à durée déterminée (CDD), les Techniciens supérieurs font encore les frais d’un laxisme injustifié et révoltant au moment où les assistants infirmiers attendent une chimérique voie du salut pour le relèvement du nombre d’année d’études et leur reclassement à la hiérarchie B4.
La coupe est effectivement pleine d’amertume, de colère et surtout de déception dans le cœur du personnel dit paramédical dans le traitement de sa situation professionnelle, ses conditions de travail et particulièrement de son plan de carrière plombé par tant d’injustice et de négligence à la lisière du mépris et de l’abandon de la part des autorités administratives.
Pour cause, l’absence quasi totale de convocation des commissions de gestion démocratique du personnel arrachées de haute lutte par le SUTSAS depuis 1986 dans un contexte de participation responsable prive les agents de bourses de formation continue, d’affectation à date échue d’avancements réguliers et plan de carrière.
Et au même moment, les infirmiers et sages-femmes voient leur élan de reclassement à la hiérarchie B1 freiné par une rupture de financement de AMREF, principal maître d’œuvre dans le comblement des gaps de connaissances et de compétences nécessaires.
Dans la même veine, les candidats aux examens d’obtention des diplômes des sessions de juillet ou d’octobre, toutes filières confondues, se bousculent depuis trois ans dans les écoles d’infirmières et de sages-femmes sans perspectives d’organisation des épreuves de sortie.
Par ailleurs face à une armée de chômeurs composée de jeunes médecins, travailleurs sociaux, pharmaciens, communautaires, sages-femmes, infirmiers, et spécialistes de