Le collectif des travailleurs des unités de production des eaux en sac était en face à face avec les journalistes ce jeudi 27 février 2020 à Dakar pour évoquer l’avenir de leur secteur si le gouvernement applique sa loi relative à la prévention et à la réduction de l’incidence des matières plastiques sur l’environnement.Ils redoutent des conséquences dramatiques surtout au niveau de l’emploi.
» Aujourd’hui plus de 10000 personnes risquent de perdre leur principale source de revenus et de subsistance et de voir disparaître une industrie qui génère 6 milliards de francs par an’’, a déclaré M. Mamadou Dia porte parole du jour du collectif .Il s’exprimait devant la presse et les responsables de la CNTS/FC ce jeudi 27 février 2020 à Dakar. Poursuivant ses propos il estime qu’il y a des investissements qui sont en cours mais qui ne sont pas encore terminés. Si cette loi venait à être appliquée, au 20 avril de cette année, cela causerait énormément de difficultés étant entendu que le secteur M. Dia rappelle que 700 unités de production sont concernées et propose la solution d’un pays comme la Norvège leader dans ce domaine qui recycle 98 % de sa production qui permettra de sauver nos emplois et d’en créer d’autres .
Venu présider la conférence le secrétaire général de la CNTS/FC demande aux autorités de différer l’application immédiate de la loi sur l’interdiction afin de permettre aux entreprises du secteur qui avaient déjà consenti beaucoup d’investissements de se mettre à niveau.’’Nous ne sommes pas contre cette loi, nous ne sommes pas là également pour demander l’abrogation de la loi. Au contraire nous sommes tout à fait en phase avec tout acte posé pour préserver notre environnement’’, a-t-il précisé.
Pour terminer M. Diop a réitéré l’engagement de sa centrale à accompagner ce collectif pour trouver des solutions afin de défendre les intérêts des travailleurs du secteur de l’eau en sachets