VISITE DU PRESIDENT DIOMAYE FAYE EN MAURITANIE : LES REFUGIES RAPPELLENT AUX DEUX ETATS , LE CONFLIT VIEUX DE 35 ANS
par Ibrahima Dia
Le collectif des réfugiés au Sénégal étaient face à la presse ce jeudi 17 avril 2024. Prenant pour prétexte la visite du président Bassirou Diomaye Faye en Mauritanie, ils ont alerté les deux présidents sur l’urgence de régler ce contentieux né du conflit sénégalo -mauritanien de 1989 .
» Le président Diomaye Faye ne doit pas discuter seulement du pétrole et du gaz, des questions de sécurité ou de diplomatie avec son homologue Mohamed Ould Ghazouani » a déclaré Moustapha Touré porte parole du jour du collectif des réfugiés mauritaniens au Sénégal .Ces » apatrides » estiment que ces deux chefs d’Etat doivent échanger aussi sur ce dossier vieux de 35 ans.Poursuivant ses propos il ajoute que si meme le président Diomaye Faye est parti en Mauritanie pour parler de partenariat économique notamment sur l’exploitation du pétrole et du gaz entre le Sénégal et la Mauritanie et des relations diplomatiques entre les deux pays, il ui rappelle que la question des réfugiés mauritaniens mérite une solution définitive en permettant à ces Mauritaniens de rentrer au bercail et travailler comme tous les autres mauritaniens»
Les réfugiés rappelle à ces deux Etats, les engagements fermes pris par ces deux états par rapport aux textes internationaux pour trouver des solutions par rapport à ces Mauritaniens réfugiés au Sénégal depuis 1989. Et ces engagements poursuit-il, étaient consignés dans un accord tripartite entre le Sénégal, la Mauritanie et le représentant du Haut-commissariat des Nations Unies. Malheureusement regrette-t-il, depuis le retour de la première cohorte composé de 20 000 réfugiés en 2008 jusqu’à présent les autorités des deux pays ne sont pas revenues sur ce dossier. Parce que, la Mauritanie «avait violé cet accord tripartite». Il soutient que les réfugiés mauritaniens rencontrent d’énormes problèmes au Sénégal.
Serlon ces réfugiés , le gouvernement du Sénégal n’a pas été à la hauteur par rapport à la délivrance de ces titres de voyage conventionnel sollicités par les Nations Unies. A ces difficultés viennent s’ajouter encore les problèmes et les injustices dont nous sommes victimes dans les villes du Sénégal ou dans la Vallée par rapport à l’éducation de nos enfants, l’accès au logement et à la recherche d’emploi»,
Pour terminer ils esperent qu’avec l’avenement de ce nouveau régime qui a donné une preuve de son attachement au respect des droits de l’Homme leur cri de cœur sera entendu .