par ibrahima dia

C’est ce jeudi 24 juin 2021 que la Sodav compte organiser son Assemblée Générale au Théâtre Sorano pour élire certains membres. Ce à quoi s’opposent Idrissa Diop et Cie regroupés autour deux structures dénommées « Say Wi » et Omart. En conférence de presse hier  , ils ont menacé  de s’opposer à l’organisation de cette rencontre qu’ils estiment « illégale ».

« L’ agrément de la Sodav a expiré depuis le 7 mars 2021. Par conséquent , depuis cette date, tous les actes qu’ elle pose sont illégaux. Ladite société franchit le rubicond jusqu’ à vouloir organiser une Assemblée Générale le jeudi 24 Juin 2021/ Non contente de se sucrer sur le dos des créateurs , ses responsables veulent s’y maintenir. Les artistes ne se retrouvent dans ce schéma ». Face à cette situation, Idrissa Diop ( Say Wi) et Ablaye Mamadou Guissé ( Omart ) ont élevé la voix hier pour dénoncer la gestion jugée « nébuleuse » de la Sodav. Ils n’entendent pas laisser le terrain à l’équipe. De l’ avis de Mamadou Ablaye Guissé , Président de l’ Omart : «  Quelqu’un dont le permis de conduire est expiré, ne peut pas conduire. C’est le cas de la Sodav dont l’agrément est arrivé à terme. Nous ne laisserons pas passer cette forfaiture. Nous allons faire face à cette simulacre d’ Assemblée Générale », menace le Président de l’ Observatoire de la musique et des Arts ( Omart). Et ce dernier d’embrayer : «  nous interpellons le Président Macky Sall. Depuis qu’il instruit un audit sur la Sodav, aucun pas significatif n’ a été fait. Les artistes pleurent leur paradis perdu avec le Bsda ». Les musiciens Pape et Cheikh, Jules Gueye , la comédienne Ndèye Mour Ndiaye ont tous pris la parole pour exprimer leur ressenti. Tous ont entonné la même chanson : «  Pas d’ Assemblée Générale pour un top management dans l’illégalité ». Sous ce rapport, ces membres de « Say Wi » et de Omart vont mobiliser tous leurs membres même ceux des régions pour barrer la route à cette équipe de la Sodav dirigée par et dont la Présidente du Conseil d’ Aministration est Ngoné Ndour. Au rythme où vont les choses, il y  a fort à craindre qu’on s’achemine vers un jeudi mouvementé