REFUGIES MAURITANIENS AU SENEGAL : LA CORMS FUSILLE LE SENEGAL ,LA MAURITANIE ET LE HCR
PAR IBRAHIMA DIA
La coordination des organisations des refugiés mauritaniens au Sénégal ( CORMS) était face à la presse ce mercredi 26 mai 2021 à Diamaguene.Ils ont saisi cette occasion pour déplorer le manque d’assistance des états du Sénégal , de la Mauritanie et du haut commissariat des nations unies pour les réfugiés. Ces derniers lancent un appel solennel à la communauté internationale et aux organisations des droits de l’homme à trouver une solution durable à ce douloureux problèmes qui a trop duré.
» Nous , communauté de refugiés mauritaniens vivant au Sénégal ou rentrés en Mauritanie sommes des apatrides car n’ayant aucune pièce d’identification reconnue ou les rares documents qu’ils disposent sont périmés donc illégaux » a déclaré le porte parole du jour de la coordination des réfugiés mauritaniens au Sénégal ce mercredi 26 mai 2021 à la mairie de Diamaguene. Poursuivant ses propos il cite par exemple que les cartes d’identification délivrées par le Sénégal, l’équivalent d’une carte de séjour qui ne peut pas récupérer un mandat , un cheque ou même avoir un abonnement de téléphonie. Ce qui nous prive un droit essentiel de se déplacer encore moins de voyager en dehors du Sénégal car n’ayant pas de titre de voyage conventionnel .La coordination déplore le manque d’assistance aux personnes vulnérables lors de la pandémie de la covid-19 dans un contexte de période hivernale avec son lot d’intempéries et d’inondations dans la banlieue. Les réfugiés déplorent aussi le manque de répondant auprès de l’Etat du Sénégal et du HCR dont ils ignorent le siège qui les pousse à la mendicité.
La cérémonie a été l’occasion de rendre un vibrant hommage à feu Aldiouma Cissokho qui a consacré toute sa vie qui a œuvré à l’épanouissement de cette communauté de refugiés et en fait un sacerdoce de son vivant.
Présent à cette rencontre le président de l’Ong Jamra ,à l’endroit les réfugiés dira que désormais leur dossier est entre de bonnes mains et que le trio constitué de l’IRA de Biram Dah Abdeid, l’Abolition Institue de Chicago et son organisation va travailler pour trouver une solution définitive à ce problème qui a trop duré, car estime -t-il , il ne peut pas comprendre la qualité de l’excellence des relations entre les deux états et ce paradoxe incompréhensible de personnes apatrides en 2021.Sur ce , leur structure va saisir officiellement le chef de l’Etat pour une audience afin d’aplanir tous ces malentendus