Réunis sous l’égide du Groupe de haut niveau de l’UNION AFRICAINE sur les flux financiers illicites et du groupe de travail sur la position commune africaine en matière de récupération d’Actifs(CAPAR), des acteurs venus de différentes pays (CÔTE D IVOIRE,RDC,GUINÉE ÉQUATORIALE,SENEGAL…), ont abordé plusieurs problématiques liées à l’exploitation et à la gestion des ressources naturelles ;et particulièrement des mines.Il est ressorti du débat général,un grand souci et une grande préoccupation des experts pour ce qui concerne notamment l’obligation et l’impérieuse nécessité d’assurer une transparence totale d’amont en aval du processus d’exploitation et de gestion des ressources minières en Afrique « ,soutient un des participants. Dans le même sillage, Mr BIRAHIM SECK ,coordonnateur général du FORUM CIVIL au SENEGAL,a souligné avec force « la nécessité de régler les problèmes de recevabilité, de publication des contrats signés et surtout de compter sur un système de justice efficace et capable de traquer les corrupteurs dans le domaine de l’exploitation et de la gestion des ressources naturelles  » Mr SECK a ,aussi estimé « qu » avoir des organes comme l’ONRAC par exemple,c’est bien mais il faut veiller à éviter les fuites de capitaux » .Le Coordonnateur Général du FORUM CIVIL a également plaidé pour le renforcement des organes de lutte comme l’OFNAC au Senegal afin d assurer une plus grande efficacité . Il a fini par « beaucoup regretter le fait qu’une structure comme la CENTIF au Senegal,ne puisse pas jouer pleinement son rôle.
À signaler que le groupe de haut niveau de l’UNION AFRICAINE,initiateur de ces 2 jours d’échanges,est composé de la coalition pour Lee dialogue sur l’Afrique,du FORUM CIVIL au SENEGAL et de TRUST AFRICA…
Par MOHAMMED BEDOU FALL RÉDACTEUR EN CHEF DE INFO24 SN