MONKEY MAN SORTI LE 20 AVRIL DE NATIONALITÉ INDIENNE. GENRE VENGEANCE, ACTION POLICIÈRE… ASPECT CULTUREL.
Par Amy Sow Diawara
Un jeune homme gagne péniblement sa vie dans un club de combat clandestin pourtant un masque de gorille.
Monkey man retrace l’histoire d’un petit garçon dont sa maman tuée devant ces yeux par un chef de police puis brûlée pour faire croire aux autres que c’est un accident. Le fils devenu, jeune homme gagne péniblement sa vie dans un club de combat clandestin où, nuit après nuit, portant un masque de gorille, il se fait battre par des combattants plus populaires pour de l’argent. Après des années de rage refoulée, il découvre un moyen d’infiltrer l’enclave de l’élite de la ville. Je reconnais de grosses quantités de mises en scène ainsi qu’une superbe utilisation de décors qui semble pire encore que le contexte réel. Rien na dire sur les acteurs de négatifs et sur la retranscription des événements. Ce film relève aussi la matraite ,le problème des transgenre de l’Inde par des scènes et l’horreur de la vie dans les tranchées avec les autres qui ne subsistent plus que l’instinct de survie tant on leur fait comprendre que leur vie ne vaut plus grand-chose. La reproche que j’aie du film Monkey Man est évidemment loin d’être parfait.
J’ai l’impression que c’est une copie de John Wick entre massacre, couteaux , armés ,armes,le petit chien…. D’où un john wick à Bollywood.
Le long-métrage pêche surtout dans sa narration et l’intégration des flashbacks, qui perdent progressivement leur subtilité et leur étrangeté onirique et deviennent essentiellement démonstratifs et pratiques. Et notamment en ce qui concerne la prostituée jouée par Sobhita Dhulipala, qui a du mal à trouver sa place dans l’histoire. Son premier échange cynique et désabusé avec le protagoniste aurait dû être le dernier, pour créer une parenthèse désenchantée et impactante dans le récit. Le fait de la ramener et de lui donner un rôle dans le dernier acte en fait malheureusement un personnage à part entière, sous-caractérisé et écrit, contrairement à la proxénète jouée par Ashwini Kalsekar ou au collègue roublard incarné par Pitobash.
Monkey Man est donc un film frontalement politique et engagé, dans la lignée de la plupart des films dans lesquels Dev Patel a joué .
C’est l’histoire d’une vengeance viscérale .
A suivre au cinéma