POLITIQUE: JOURNALISTES-POLITICIENS, PRENEZ VOS GARDES..
Par Kissouma Diédhiou)
Le journalisme est un métier noble et nul n’a le droit de le salir. Et pourtant, de nos jours, ce métier est travesti tant sur la parole que sur l’écriture.
En effet, on ne peut pas se servir de sa propre tribune pour tirer sur un adversaire qui n’a aucun moyen pour se défendre. Cette attitude, chers confrères, n’est pas élégante de la part d’un journaliste et ne respecte pas l’éthique et la déontologie qui sont le fondement voire l’épine dorsale de ce métier qui mérite respect et considération.
C’est pourquoi le Comité d’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie (CORED) en toute responsabilité et toute intelligence demande à tout journaliste qui veut se lancer dans le champ politique doit quitter sa rédaction sinon’ on lui retire sa carte de presse.
En outre, l’arène politique est le lieu de débats contradictoires. En conséquence on ne doit pas et on ne peut pas se barricader derrière un médium aussi fort qu’est la radio ou la télévision ou encore le journal pour anéantir un adversaire politique.
Si un journaliste a le courage et la confiance de ses idées rien ne l’empêche de les défendre.
Pour ce faire, il faut qu’il descende à la base et qu’il aille convaincre ses concitoyens mais pas se servir de son média pour désarmer un adversaire qui n’a pas les moyens de se défendre. Un combat politique doit être équitable.
Ainsi, donnons du crédit à ce métier afin de le préserver dans l’optique de faire passer le flambeau aux générations futures. C’est le seul gage de sa survie.