ENVIRONNEMENT : LA VILLE DE PIKINE TRÈS ENGAGÉE AVEC LE PACMAS

par ibrahima dia
Une cérémonie de lancement de la 3 eme phase du projet d’appui à la convention subsaharienne (PACMAS) s’est déroulée ce mercredi 07 avril 2021 à la Ville de Pikine devant les représentants de l’union européenne et de la coopération espagnole et de la Ville de Guediawaye coopération.
» Nous poursuivrons nos efforts pour faire face aux défi climatique et pour assurer l’accès à une energie propre » a déclaré Monsieur Abdoulaye Timbo maire de la Ville de Pikine. C’était lors de la cérémonie de lancement de la 3 eme phase du projet d’appui à la convention subsaharienne (PACMAS) à Pikine. Poursuivant se propos il souligne que la compréhension des enjeux du climat et de l’énergie de la ville caractérisée par sa vulnérabilité climatique et sa croissance démographique ont poussé sa collectivité locale à signer en 2017 a Abidjan le document d’engagement politique d’adhésion à la grande coalition régionale des Maires sur le climat et l’énergie .M. Timbo souligne que la phase 2 s’est traduite par la mise en oeuvre du projet planification intercommunale sensible au changement climatique.

Le représentants de l’union européenne ,de la coopération espagnole et du représentant du ministère des finances ont salué la pertinence du projet et assurer de leur soutien indéfectible pour la réussite de cette troisième phase devant les défis auxquels tout le monde doit faire face en travaillant en collaboration.Cette initiative est l’une des conventions régionales associée à la convention mondiale des maires pour le climat et l’energie , la première initiative mondiale des villes et des collectivités locales pour le climat et l’énergie.

Depuis le 12 septembre 2017, toutes les villes africaines peuvent engager la procédure d’adhésion à la CoM SSA et ainsi participer à l’effort commun de lutte contre le changement climatique et de réduction des gaz à effet de serre.

Plusieurs objectifs définissent l’action de la Convention des Maires en Afrique subsaharienne, venant alimenter les activités destinées aux villes :
• Renforcer les capacités des villes à développer et utiliser des instruments de planification et d’exécution dans les domaines de l’énergie, de la mobilité et de l’urbanisme
• Améliorer le cadre juridique et institutionnel des autorités locales ainsi que leurs capacités techniques et de mobilisation des ressources
• Promouvoir l’appropriation politique et la diffusion de bonnes pratiques.
Les deux premières phases de l’initiative ont permis de construire un réseau solide de villes engagées dans la lutte contre le changement climatique, comptant 178 villes et municipalités signataires. Aujourd’hui, le chapitre régional de la Convention en Afrique subsaharienne attaque sa troisième phase.