PROJET « TEKKI SA GOX » :la réinsertion économique et sociale des migrants de retour, notre credo » Par ,Cheikh Ahmeth Tidiane SEYE le Coordonnateur
par Ibrahima Dia
L’ONG Endagraf sahel et la cooperation allemande à travers la GIZ ont procédé ensemble à la cérémonie de lancement des sessions de formations de 50 jeunes et femmes en pâtisserie et en aviculture dans le cadre du projet investir dans la dynamique migratoire « Tekki sa GOX »Au Sénégal, plus de 100 000 jeunes/ an sont confrontés aux problèmes de dépendance vis-à-vis de leur parent et des difficultés liés à l’employabilité et à la recherche d’emploi migrent vers l’Europe et l’autres pays occidentaux en perdant pour la plupart leur vie dans les océans et le désert.
« Cette situation dramatique a comme cause des politiques inadaptées au développement de l’économie dans ses différentes composantes agricoles, industriels et social » a rappelé Cheikh Ahmeth Tidiane SEYE LE
Coordinateur du programme Tekki SA GOX. Selon lui ,l’agriculture considérée dans le cadre du PSE comme la principale rampe de développement durable du pays et de grenier pour l’emploi des jeunes bats de l’aile malgré les principales ressources humaines fonciers et matérielles. Ce fait est d’autant plus important que les Changements climatiques sont venus dégradés tout l’environnement qui sert de matelas à l’alimentation des populations. Pour M. Seye en outre, devant l’impasse des migrations irrégulières, le retour est devenu une donnée incontournable et nombreuse sont ceux qui s’y engagent avec l’accompagnement de l’Etat et de ses partenaires.
Les conséquences de cette situation ayant comme aboutissement des drames dans les familles et dans les pays visés par ces jeunes, de même que dans leur parcours par voie de
terre, maritime et aérien pose un défi non seulement à l’état sénégalais mais à toutes les entités qui appuient l’état à trouver des solutions idoine.
La justification de ce projet entre enda graf sahel et la GIZ dans le cadre du thématique « retour à de nouvelles opportunités » « tekki sa gokh » s’inscrit dans quatre sites que sont thiaroye, cayar, louga et fimela pour déconstruire les représentations négatives des populations sur leurs territoires et les convaincre qu’il est bel et bien possible de réussir au pays.
L’objectif global Contribuer à la réinsertion économique et sociale des migrants de retour, et des migrants potentiels , dans quatre (04) zones du Sénégal (Dakar ( thiaroye , les Niayes ( cayar) , Louga, les iles du Saloum ( fimela) ).
Le projet compte s’appuiyer sur 3 leviers pour batir un modele endogene « tekki sa gox « »avec l’implication de tous les acteurs territoriaux ( sous prefet , maires , osc , GPF , bref) :
Premierement : Le diagnostique
l’option d’enda graf sahel repose sur le principe qui veut qu’on évite de transformer une réalité qu’on ne connait. C’est pour dire que l’étude diagnostic et organisationnelle dans les 4 sites est la première trame d’activités qui est réalisé au début de la mise en œuvre du projet. Elle nous a permis de mettre en place une base de données permettant d’identifier les cibles, les metiers choisis , leurs besoins, les ressources et les contraintes du milieu, les défis et les problèmes à résoudre
Deuxiement : La sensibilisation et la formation A4
Avant le demarrage des sessions , plusieurs ateliers d’élaborations et de partage des referentiles et des outils de formation sont organisés permettant dans chaque zone l’appropriation des situations de références, le format A4, les objectifs, le dispositif de coordination planification suivi évaluation validé par toutes et tous.
L’une des innovations de cette formation est l’utilisation d’un modèle dénommé format A4 fondé sur l’intervention du système formel, de l’apprentissage, de l’insertion-emploi et de l’utilisation de la langue nationale afin de réaliser une intégration complète des dimensions essentielles d’un système de formation adapté au contexte actuel avec l’approche par les compétences de type dual.
Au total , 8 métiers sont choisis par les migrants de retour et les potentiels avec un effectif total de 200 jeunes dans les 4 communes. A thiaroye , 50 jeunes seront formés ( 26 en pâtisserie et 24 en aviculture avec 2 migrants venant d’Allemagne).
Troisieme levier : L’insertion
A cet dernière étape , le projet a comme mission, d’accompagner la cible pendant tout le parcours d’insertion en le dotant de matériel ( kits) pour mettre en place une micro entreprise ou à se faire recruter comme salarié avec son Certificat de spécialité professionnel).
Pour finir , parmi les défis contemporains du troisième millénaire figure en bonne place le respect des droits humains, la lutte contre l’échauffement climatique et le défi de l’emploi des jeunes . Dans ce dernier défi figure la question de la migration irrégulière et des drames qu’elles génèrent.
C’est toute la pertinence de ce projet qui en même temps se déroule dans le cadre d’une recherche action dont la capitalisation des résultats sera une contribution non negliegeable pour fixer les jeunes dans les terroirs. A coup sûr, c’est la meilleure manière non seulement d’y trouver une manière des modalités de gagner leur vies chez soi et en toute dignité. Tekki sa Gokh.
Pour MAME BARRA NDOYE Président des organisations de MIGRANTS DE THIAROYE et PRESIDENT DE LA L’ACRAFT Les familles font face à d’énormes difficultés telles que : le besoin de savoir, les besoins économiques, les besoins psychosociaux et psychologiques en plus des besoins de reconnaissance juridique et qu’ils accueillent accueillons à bras ouverts les formations professionnelles pour bien affronter les souffrances de la vie et parer à toutes éventualités futures