ETAT DE DROIT : KHALIFA ABDOUL AZIZ MBAYE DE FUTURSEN EN CROISADE CONTRE LA BANALISATION DES SYMBOLES DE LA NATION
PaR IBRAHIMA DIA
Le président du mouvement Futursen, Khalifa Abdoul Aziz Mbaye était en conférence de presse ce jeudi 10 novembre 2022 à la maison de la presse pour alerter l’opinion sur ce phénomène qui consiste à banaliser les symboles de la nation .Un bien commun qui appartient à tout le monde et qu’il faut sacraliser à tout prix .Il a commis un huissier et compte aller en justice pour arrêter cet impair de la république.
L’affichage les symboles de la Nation sur des bus, sur les flancs du Train express régional, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio ou encore à l’entrée de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) n’est pas du gout du président du mouvement Futursen .Il dénonce cette pratique consistant à afficher les symboles de la Nation sur des bus, sur les flancs du Train express régional, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio ou encore à l’entrée de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ne plait pas au président du mouvement Futursen, Khalifa Abdoul Aziz Mbaye. Il a fustigé ces actes qu’il considère comme anti républicains car n’étant pas inscrits dans la Constitution.
Le président du mouvement Futursen, Khalifa Abdoul Aziz Mbaye, ne surfe sur la même vague que des millions de sénégalais. Beaucoup d’entre eux sont préoccupés actuellement par la politique avec l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang ou encore le sport avec la blessure de Sadio Mané et le Mondial qui arrive. Pour M. Mbaye, certaines choses sont inadmissibles au pays de la Teranga.
Selon lui, le drapeau national ne mérite pas d’être affiché partout. « Je me suis rendu compte de certaines dérives sur les symboles de la Nation. Macky Sall a dit, il y a quelques jours, qu’il faut respecter la sacralité des symboles de la République, notamment sur le drapeau national. J’ai constaté une sorte d’avatar sur le drapeau national », a fustigé le président du mouvement Futursen.
C’est par la suite, dit-il, qu’il s’est rendu compte que se sont des signes du Plan Sénégal Émergent (PSE). « Après vérification , j’ai été heurté. J’ai poussé ma réflexion et mes investigations qui m’ont permis de voir que sur le Train Express Régional (TER) aussi il y a le drapeau de même qu’à l’entrée de l’AIBD. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je ne m’attaque au projet mais à des signes de la République qui sont apposés sur des biens, édifices et lieux publics comme le stade Abdoulaye Wade. Je ne comprends pas d’où ça vient. Ce n’est inscrit nulle part dans la Constitution.
C’est ainsi qu’il s’est rapproché, selon lui, de l’avocat Me Assane D. Ndiaye pour lui faire part de ce qu’il a vu et qui le révulse. L’avocat lui a demandé de faire constater par un huissier tous ces actes, car, dit-il, nous sommes dans un pays de droit. Son conseil va ainsi porter l’affaire devant les juridictions appropriées pour que cessent ces actes que Khalifa Ababacar Mbaye considère comme injustes.
Évoquant l’affaire Pape Alé Niang, il a soutenu que le journaliste n’a pas sa place en prison et qu’il doit etre jugé par ses pairs comme ca se fait au niveau des avocats . Selon lui, notre confrère est dans son rôle de journaliste.