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GREVE DES TRAVAILLEURS MUNICPAUX : LE SUDTM RAPPELLE A MOUSSA CISSOKHO QU’ IL N’A PAS LES PREROGATIVES DE LEVER LE MOT D’ORDRE

By Ibrahima DIA
mars 22, 2024
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Notre rédaction a reçu un communiqué que nous publions en integralité sur la greve des travailleurs municpaux qui perdure avec ses conséquences néfastes .Ils ont pointé du doigt toutes les responsablités qui n’ont joué en favur de la résolution de la crise et principalement l’ancien sécretaire général Moussa Cissokho d’une autre époque et lui rappelle qu’ un syndicat n’est pas une affaire d’ancienneté ni de legs mais bien une légitimité conférée par des textes.

« Les travailleurs des collectivités territoriales sont en grève larvée depuis Aout 23. Leurs revendications portent principalement sur la revalorisation des salaires et sur le parachèvement de la mise en œuvre de la Fonction Publique Locale, une loi votée depuis 2011 et qui n’est pas encore effective. Une grève pourtant dont tous les protagonistes sont unanimes à reconnaître le bien fondé, donc, la légitimité des revendications. Dès lors, on peut se demander pourquoi après plusieurs plans d’action et des mois de grève, les agents des collectivités territoriales tardent encore à voir le bout du tunnel. Mais à n’en pas douter, tous les acteurs ont leur part de responsabilité dans cette histoire. A commencer par les autorités centrales qui ont tout le temps trainé les pieds, joué au dilatoire et au pourrissement au grand dam des populations qui continuent de souffrir de la situation. Nous sommes à la fin de la campagne électorale pour l’élection présidentielle et aucun des candidats en lice, n’a évoqué cette grève à l’exception du premier ministre qui y a fait allusion en promettant s’il était élu, de satisfaire toutes les doléances des syndicats dès le premier mai. Même dans ce cas, on n’est pas sorti dd l’auberge car selon lui, seuls les quatre mille et quelques travailleurs logés dans le panier vert seront bénéficiaires. On pourrait lui rétorquer que c’est lui-même qui avait demandé à ces derniers, une trêve de 15 jours pour prendre des dispositions relatives au règlement du problème et qui a duré un an. Mais nous lui accorderons le bénéfice du doute et le mérite d’avoir fait la promesse, contrairement aux autres candidats. Ensuite, il y’a les exécutifs locaux dont beaucoup ont fait preuve de mauvaise volonté sur le plan administratif notamment dans la transmission des listes de leurs agents à la commission de recensement. D’autres refusent de signer des décisions à leurs agents en lieu et place des contrats soit à durée déterminée soit basés sur des conventions tels que du commerce. Des cas sont notés dans le département de Dagana. Pourtant, ils n’ont pas hésité à plaider leur propre cause et pour l’amélioration de leurs conditions et sont aujourd’hui satisfaits. Et enfin, il y’a l’Intersyndicale qui n’est pas exempte de reproches dans ses stratégies de lutte et son mode opératoire. Pour commencer, le leadership de Sidya NDIAYE connu et reconnu par ses pairs qui faisait la force de l’Intersyndicale, été à juste titre contesté à Moussa Sissokho, son soi disant successeur. Il faut reconnaître qu’il a donné raison à ses détracteurs qui sont même allés jusqu’à proposer une présidence tournante. Lors des élections de représentativité des centrales syndicales, Il

a été battu dans le fief même de Sidya Ndiaye hypothéquant ainsi toutes ses chances de revendiquer une quelconque légitimité de diriger ne serait ce que la plus petite section de notre syndicat. Cet homme n’est pas habilité à donner des mots d’ordre ni à parler au nom du syndicat unique et démocratique des travailleurs municipaux. Il n’en a pas la légitimité ni les prérogatives. D’ailleurs depuis notre congrès du 09 mars dernier qui a élu und nouvelle équipe, nous ne lui permettons plus de parler ni d’agir au nom du syndicat. Contrairement à ce qu’il semble croire, un syndicat n’est pas une affaire d’ancienneté ni de legs mais bien une légitimité conférée par des textes. Donc faute de capitaine, des tiraillements et des batailles de positionnement ont miné la stabilité du bateau qui a commencé à tanguer. A titre illustratif, Moussa Sissokho s’est une fois empressé d’annoncer la levée du mot d’ordre en traitant publiquement les travailleurs de paresseux et de fainéants. Mais il a vite été contredit l’instant qui a suivi. C’était après plusieurs jours de grève de 120 heures sans obtenir une satisfaction. Une énorme maladresse qui frise la naïveté. Après cette grosse désillusion on demande aux travailleurs de reprendre la lutte comme si de rien n’était. A vrai dire, ce cafouillage et ces errements ont de quoi décourager les plus endurants et les plus déterminés. Il s’en est suivi une situation confuse où à la fin, autorités locales, travailleurs et usagers sont tous excédés par ce mouvement qui n’en finit pas et qui est devenu impopulaire auprès des populations et durant lequel, des actes d’état civil délivrés sous le manteau. Aujourd’hui on a décrété un mot d’ordre de 96h reconductible dit on à l’infini avec débrayage tous les lundi à partir de 10h et port de brassards rouges. Ceci équivaut à 120 h . Personnellement, je doute fort de l’efficacité d’une telle méthode et j’ai comme l’impression qu’on ne sait plus où donner de la tête.

En tout état de cause, il est aujourd’hui impertinent et inopportun de poursuivre cette grève, faute d’interlocuteur, tout le gouvernement étant préoccupé par la campagne électorale. Pour dialoguer il faut être au moins deux . Nous refusons de mener une lutte contre des moulins à vent. Une perte de temps et d’énergie.

Pour toutes ces raisons et pour accorder un répit aux populations durement éprouvées, dans les tous prochains jours, dès que le nouveau gouvernement sera installé, avec tact et intelligence mais aussi une grande détermination, nous exigerons le règlement définitif de cette question. Pour nous, il ne être saurait être question de laisser des travailleurs au bord de la route sous le prétexte qu’ils seraient logés sans des paniers rouges ou de quelconque autre couleur. Ils ne sont en rien coupables mais sont plutôt d’innocentes victimes d’un maire ou d’un président de conseil départemental. Notre principal objectif sera de rendre sa dignité au travailleur des collectivités territoriales. Cela commence par la mise en œuvre effective la Fonction publique locale. Cette Fonction publique locale qui pour beaucoup, est un serpent de mer, et qui constitue l’unique voie de salut , doit être parachevée au grand bonheur des travailleurs qui vont enfin bénéficier des avantages comme la migration de l’IPRES au FNR, une imputation budgétaire impliquant une prise en charge médicale correcte de l’agent et de sa famille sans oublier la mobilité verticale et horizontale. C’est ainsi et ainsi seulement que le travailleur des collectivités territoriales, auréolé de son nouveau statut, débarrassé de toute angoisse existentielle car bénéficiant d’un traitement adéquat, pourra enfin s’épanouir dans une dignité retrouvée.

La loi portant statut des travailleurs des collectivités territoriales a été votée en 2011 et il a fallu attendre jusqu’en 2017 pour voir signer les premiers décrets d’application sous l’impulsion de And Gueusseum. Et il est de notoriété publique qu’on ne change pas une équipe qui gagne.

Fort de tous ces constats, nous terminerons en lançant un appel au SUTSAS de Mballo Dia Thiam, SAT SANTÉ de Ndèye Diakhaté, SAT/ CL de Mandioba Seck, la CNTS SANTÉ de Pape Ndieubel Dièye ainsi qu’à toute autre organisation syndicale prête à placer le travailleur au centre de ses préoccupations pour sa protection et sa promotion, à venir nous rejoindre dans notre combat. Nous

les invitons à reprendre le flambeau et redynamiser And Gueusseum qui, il faut le noter, est à l’origine des acquis dont beaucoup cherchent à s’approprier la paternité.

Vive le SUDTM

Vive la FGTS-B

Vive And Gueusseum

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