Par Kissouma Diédhiou

Durant toutes vos existences, vos combats pour hisser l’Afrique au concert des Nations été uniques et identiques. Mais dommage, avec la complicité de vos frères, vous aviez lâchement été assassinés par l’ennemi qui n’a jamais voulu et ne voudra voir l’Afrique se développer et et devenir un continent très indépendant. S’il vous est possible de revenir sur terre, vous conviendrez avec moi que l’Afrique, votre Afrique n’a pas bougé d’un iota. C’est aujourd’hui plus que jamais qu’il y a plus de corruption, de favoritisme, de gabegie et d’injustice sociale. L’Afrique continuera toujours à vous pleurer. Je veux nommer: Lamine Senghor du Sénégal, Cheickh Anta Diop du Sénégal, Modibo Keita du Mali, Patrice Lumumba du Congo, Nkwamé Nkuruma du Ghana, Ahmed Sékou Touré de la Guinée Conakry, Amilcal Cabral de la Guinée Bissau, Thomas Sankara du Burkina Faso pour ne citer que ceux-là.En vérité, aucun de vos rêves ne s’est pas encore réalisé. Il s’agit d’une unité africaine forte (des peuples, par les peuples et pour les peuples) de l’existence d’une monnaie unique pour l’Afrique et de la redéfinition des termes des échanges bilatéraux où l’on ne regardera pas l’Afrique comme quémandeuse mais plutôt comme un partenaire sérieux. Du fond de vos tombes, l’africain que je suis, le panafricanisme que je suis, je ne cesserai de vous rendre un vibrant hommage et prier pour que le Maître du ciel et la terre vous pardonne tous vos péchés connus ou méconnus et qu’il vous accueille dans son Paradis Céleste. L’Afrique, ce cher continent ‘e vous oubliera jamais