CULTURE : LA RUMBA CONCOLAISE A L’HONNEUR AU FESTIVAL CINEMA48
La place du souvenir africian a abrité ce vendredi 29 janvier 2022 la derniere session du salon journalistique Ndaje 2021 .Cette rencontre a été hébergé dans le cadre de la deuxième édition du Festival Cinema 48 – les rencontres du film musical de Dakar qui se sont déroulées du 27 au 29 janvier.
Pour echanger avec les journalistes sur le theme « La Rumba congolaise sous toutes ses déclinaisons , si la Rumba m’etait contéee » M. Alioune promoteur du dit festival a fait venir le realisateur Paul Soni Benga ancien directeur général de la DRTV, une télévision privée congolaise avec le soutien du Goethe Institut pour passer en revue l »épopée glorieuse de cette musique qui a traversé des generations et qui vient d’etre inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco par l’Organisation des Nations Unies.
’’La Roumba a connu beaucoup de mutations. Elle est passée de traditionnelle à moderne. Il y a très peu de paroles dans les chansons, ce qui crée un appauvrissement des textes et l’inexistence de messages qui, par le passé éduquaient et conscientisaient. Ils sont maintenant dilués à cause de légèreté de la vie’’, a déclaré Paul Soni Benga du Congo Brazaville . C’etait lors de la derniere session du salon journalistique Ndaje en partenariat avec le goethe Institut .Poursuivant ses propos , il souligne que les musiciens se concentrent sur le nombre de vues obtenus sur les réseaux sociaux et le nombre de Cd vendus .Selon lui le marché a ses normes et misent sur ce qui fait marcher les boites de nuit .Pour Paul Soni Benga , ils oublient que la Rumba n’est pas seulement du rythme mais elle va aussi
elle va également avec l’esthétique incarnée par les ’’sapeurs’’ dont les noms sont cités dans les chansons de plusieurs musiciens.Interpellé sur le fait que le Congo n’a pas pu faire moeix que Cuba ou la Jamaique ,deux pays du tiers monde qui ont imposé leur musique au monde entier , il a indiqué que tout est probleme d’organisation et de stratégies pour conquerir d’autres marchés , ce que les congolais n’ont pas pu faire .
Auparavant le film documentaire intitulé » Nganda Edo , le dernier des Bantous de la capitale » qui retrace le parcours de ce groupe de musiciens congolais dont Edo ,dernier membre disparu en juin 2020 à l’age de 88 ans .